La sophrologie pour prendre en charge la douleur : test en milieu hospitalier
La douleur est un mécanisme complexe, longtemps négligé dans la prise en charge car considérée comme une conséquence de la pathologie à traiter, depuis 1996 elle est reconnue en milieux hospitalier.
Cette reconnaissance a, dans un premier temps permis aux patients de recevoir des traitements antalgiques divers allant du paracétamol aux opiacés selon l’intensité de la douleur ressentie.
Le CHRU de TOURS reconnu comme centre d’évaluation et de traitement de la douleur, substitue certains dérivés morphiniques par la sophrologie pour soulager ses patients.
En effet, de par son approche à la fois physique et mentale, la sophrologie permet de se « libérer » psychiquement et physiquement des tensions conduisant à la douleur.
Par ailleurs, il est établi que la douleur s’inscrit dans un cercle vicieux :
« Plus je me dis que je vais avoir mal , plus l’intensité de la douleur sera importante .»
Si je me dis que je vais avoir mal, instinctivement mon corps réagit en conséquence : mes muscles se contractent, ma respiration se fait moins ample. En se contractant les muscles consomment plus d’oxygène en parallèle la respiration étant plus courte, elle en apporte moins a mon corps, la resultante de cette équation est une augmentation de l’intensité de la douleur.
La sophrologie grâce à ses exercices de relâchement musculaire, de contrôle de la respiration permet de contrecarrer ce phénomène. Les exercices de visualisation positive permettent; quant à eux, de sortir de ce cercle pour détourner l’esprit de la douleur.
Vous trouverez ci dessous le lien vers un article sur l’utilisation de la sophrologie pour prise en charge de la douleur en milieu hospitalier.
