L’endométriose, de plus en plus présente dans l’actualité n’est pour autant pas une pathologie récente, Le Dr Karel Rokitansky l’a décrite pour la première fois en 1860…
On estime qu’environ 10% des femmes en souffriraient et pourtant elle reste encore mystérieuse au yeux du monde. Mais pourquoi?
Tout d’abord cette pathologie exclusivement féminine est, encore aujourd’hui, taboue. Elle touche à l’intime, il est donc difficile pour les femmes souffrant d’endométriose d’en parler librement. Il n’est pas rare, dans le monde de l’entreprise, de rencontrer des femmes préférant évoquer une autre pathologie pour justifier d’un arrêt de travail par peur du jugement.
Les symptômes sont variables d’une patiente à l’autre (douleurs, troubles digestifs, troubles urinaires, fatigue chronique…) et ne sont par nécessairement corrélés à la sévérité des lésions ce qui rend la prise en charge médicale complexe et nécessite bien souvent un suivi pluridisciplinaire (chirurgie, traitement hormonal, alimentation anti inflammatoire, ostéopathie, psychologie…).
Mais les temps changent, et les connaissances progressent !
Des associations existent :- EndoFrance pour vous informer, et vous orienter.
- RESENDO (Hôpital saint Joseph) pour former les professionnels de santé et de l’accompagnement afin d’ajuster les parcours selon vos propres spécificités.
Et d’autres sont à venir.
L’accompagnement pluridisciplinaire est bien souvent le meilleur allier, chaque spécialité apportant sa pierre à l’édifice de la reconstruction.
Les approches médicales sont primordiales, l’approche nutritionnelle est importante, le soutien psychologique est très souvent nécessaire.
Mais comment s’inscrit la Sophrologie dans cet accompagnement ?
Sur le plan physique tout d’abord, par des exercices simples de contraction et relâchement musculaire, pour mobiliser et assouplir en douceur les muscles crispés par la douleur des lésions, la douleur étant amplifiée par la contraction des muscles au niveau des lésions.
Sur le plan mental, pour s’offrir une parenthèse, par des exercices respiratoires et des visualisations, apprendre à gérer la douleur, s’évader, se ressourcer.
Enfin sur un plan global, se réapproprier son corps, renouer avec son image et retrouver confiance en soi.
Comme dans tout accompagnement de pathologie, la sophrologie ne se substitue en aucun cas à un traitement / accompagnement médical et il est important de s’adresser à des praticiens formés et expérimentés.
